Force est de constater qu’il y a peu de remarques de la part des animateurs et de leurs représentants (unions, fédérations et syndicats) en ce qui concerne la réforme du temps scolaire.
C’est un peu comme si les animateurs n’avaient pas droit à la parole. Qu’en est-il de nos accueils de mineurs du mercredi ? Quelles seront les qualifications des animateurs périscolaires ? est-ce encore de l’animation socioculturelle (ou comme on disait dans les années 80 de l’animation pédagogique) ? Est-ce un nouveau temps de loisirs pour les enfants ? doit-il être obligatoire ?
Il n’est pas possible de faire la liste de toutes les questions qu’il faudrait se poser. Et quand on lit la circulaire du 20 mars 2013 (à consulter sur le BOEN), on ne peut que s’inquiéter sur l’avenir de l’animation et des animateurs. A minimum, soulevons une baisse du niveau de qualification, (adieu Bapaat et CQP AP vive le Bafa) qui devient quasiment une qualification professionnelle (et qui pourtant ne prépare pas à animer des ateliers de 3/4 d’heure 4 fois par semaine pendant 36 semaines d’école !).
Heureusement il y a eu quelques réactions. Notons l’action du Journal de l’animation et du syndicat UNSA via le SEP. Nous vous invitons à consulter le site du journal de l’animation et à participer aux actions qui sont proposées, même si la presse n’en fait pas l’écho !