2018 4 : des inquiétudes sur l’avenir des colos

Dans les années 1990, il y a eu une tentative pour que la réglementation des sociétés de tourisme s’applique pour les colonies de vacances (et les classes de découvertes). Suite à l’action de nombreux organisateurs, l’état a limité le champ d’application. Seuls les organisateurs de séjours à l’étranger étaient soumis à cette réglementation qui imposait un agrément tourisme (avec notamment une caution bancaire  pour le rapatriement éventuel des clients, un diplôme du tourisme pour l’un des dirigeants…).

Certaines fédérations ou unions du champ ont alors obtenu l’agrément afin d’aider leurs adhérents qui pouvaient en bénéficier.

Et voilà que cela recommence… sans raison. A moins qu’il ne s’agisse de favoriser les organisateurs importants qui font déjà des séjours dans différents pays et qui ont déjà l’agrément.

A part le concept, très souvent utilisé, qu’il s’agit d’une norme européenne qui doit s’appliquer à tous (et bien que de nombreux pays européens l’appliquent autrement), qu’est-ce qui justifie cette loi ? Les colonies de vacances, les camps scouts… sont-ils des lieux de vacances éducatives ou des biens de consommation ?

Ceux qui souhaitent soutenir les colonies de vacances peuvent lire un communiqué et/ou signer la pétition sur : https://www.change.org/p/edouard-philippe-contre-la-directive-travel